lundi 10 janvier 2011

Du monisme


Dès ses débuts, le bouddhisme s'est vu déclinant. D’après le Sutta Pitaka bouddha prédisait que ses enseignements disparaîtraient après 500 années : les dix préceptes moraux ne seront plus pratiqués et seront remplacés par leur contraire ; s'ensuivra une période de misère et la fin du règne du vrai dharma. A l'époque médiévale, le bouddhisme ayant apparemment survécu aux prévisions pessimistes de son fondateur, la durée de vie de la doctrine est allongée à 5000, puis 10 000 ans, mais sa fin reste certaine.

Des commentateurs tels que Buddhagosa décrivent son effacement : lors d'une première étape, les arahats n’apparaîtront plus dans le monde ; plus tard, les enseignements se videront de leur contenu, puis disparaitront entièrement ; enfin, le souvenir du Bouddha lui-même s'effacera, et ses reliques seront réunies à Bodh gava, lieu de son illumination, pour y être incinérées. Un certain temps après, un nouveau bouddha, appelé Maitreya, apparaîtra pour « remettre en route la roue du dharma », et le bouddhisme ressuscité indiquera de nouveau le chemin vers le nirvana. Selon la tradition, Maitreya résiderait actuellement dans le ciel de Tusita, où les bodhistvas attendent leur renaissance finale dans le monde. Gautama, bouddha de notre ère, avait lui-même succédé à de nombreux bouddhas du passé.

Les cycles de déclin et de rétablissement du bouddhisme reproduisent les cycles de création et de destruction de la cosmologie hindoue. On distingue dans un cycle trois époques (ou cinq périodes, selon les auteurs) : celle du « vrai dharma », celle du « semblant de dharma » et celle de la « fin du dharma », mòfǎ en chinois et mappo en japonais (末法), dans laquelle se situe le bouddhisme depuis pratiquement ses débuts. Ce concept a joué un rôle important durant les périodes troublées de l'histoire de la Chine et du Japon qui ont vu la naissance de sectes millénaristes. Certains courants faisant une part importante à la dévotion s'appuient sur cette croyance pour promouvoir leur enseignement, avec pour argument qu'en ces temps de fin de dharma le bouddhisme « classique » basé essentiellement sur l'ascèse et la méditation a perdu son effet, et que seule la dévotion peut encore sauver.

mercredi 4 août 2010

Un et Ligence




Pour la pensée de la Bhagavad-Gîtâ . Un résumé de cette notion assez complexe :

Terre, eau, feu, éther, air, mental, intelligence, et faux-égo, constituent pour les vedas l'énergie inférieure de l'Absolu, distinctes de Lui.

BG VII 4

Le Svatvata tantra précise ;

Créant l'univers matériel, l'émanation plénière de Krsna, Visnu, revêt trois aspects. Maha-visnu, d'abord, crée la totalité de l'énergie matérielle, ou mahat-tattva. Le second, Garbhodakasayi-Visnu, pénètre en chaque univers, ou il fait naître la diversité. Le toisième, Ksirodakasay-Visnu, est partout présent en pénétrant jusqu'au moindre atome, et on le désigne sous le nom de Paramatma, l'âme Suprême.
Quiquoncque atteint la connaissance de ces trois Visnus peut s'affranchir de l'esclavage de la matière.



Visno tu trini rupani purusakhyany atho viduh
ekantu mahatah srastr dvitiyam tv anda-samsthitam
trtyam sarvabutha-stham tani jnatva vimucyate


L'univers matériel est donc la manifestation temporaire d'une des énergie du Tout.
L'énergie matérielle dans cette analyse compte 8 éléments de base dont les cinq premiers sont dits 'bruts'. Ils sont les manifestations physique de l'odeur, du goût, de la forme, du tact et du son, soit des cinq objets des sens qu'ils englobent.
Parmi les trois éléments subtils que sont le mental, l'intelligence, et l'égo matériel, le dernier se trouve être à la base de l'existence matérielle.
Il comprends ainsi dix nouveaux éléments (les 5 organes de perception et les 5 organes d'action).

Aussi, logiquement, l'intelligence se rapporte à la totalité du Mahat-tattva, la création matérielle car en essence issue de la prakriti

Il est intéressant de noter que le monisme des vedantas, comme la philosophie athée du Sankhya, analysent d'une manière quasi-similaire les 24 éléments cités

Ceci pour insister sur le fait que l'intelligence telle que discutée jusqu'à présent ne concerne qu'un champs d'application matériel.

Comprenons bien qu'elle est issue de l'Antahkarana, l'organe interne triple et évolutif comme suit : manas, le mental, ahamkara, l'égo matériel, et mahat - l'intellect. (dans le bouddhisme, citta désigne l'esprit en regroupant sous un seul ces trois concepts)

Lorsque nous les lisons dans l'ordre, le principe d'inviduation lié à la capacité d'intelligence (par réflexion et discrimination) devient absolument évident.
Ce principe d'inviduation de l'être distinct, jiva, recouvrent donc sa véritable nature de différentes enveloppes, ou fourreaux (kosa) qui vont du moins subtil ou plus subtil et sont autant de degrés d'asservissement ou d'ignorance qui éloignent par identification l'individu de sa nature réelle qui est pure conscience d'être et félicité (saccidananda).

Aussi, pour les enseignements de la BG, la Véritable Intelligence - dite spirituelle car ne se limitant pas aux énergies marginales du Tout et du Jiva - est celle qui tends à re-trouver cet état

Sat chit ananda - existence, conscience, pure félicité - utilisé ainsi pour qualifier la nature du Brahman expérimenté par le Yogi libéré.
Cette 'radiance impersonnelle' émanant d'un Principe Personnel comme les rayons, du soleil, nécessitent pour remonter à sa source l'abandon total de l'être à ce principe, en connaissance de cause. (SB X.87.30) Telle est dans cette pensée l'intelligence spirituelle.

mercredi 17 mars 2010

Quatrième type

Movie fact or movie Hoax ? And why such a hoax....



Ce film est venu à moi hier

http://www.youtube.com/watch?v=ZQLEkCOafZM

Puis un peu plus tard

http://ufonut.com/wordpress/?tag=nome-alaska

Curieux.

La dedans, les sumériens et une allusion claire aux 'retours des dieux'.



A l'heure ou SNR G1.9+0.3 pourrait être ce fameux accompagnateur solaire dont l'influence gravitationelle expliquerait nombre de symptômes des temps.

Les questions pleuvent !

dimanche 20 décembre 2009

Bhakti


La bhakti, pure dévotion, est une voie suprême qui ne connaît pas les contrates froids des clichés connus.

C'est pour ça qu'elle est méconnue bien qu'universelle.

La retraite altératrice de la conscience, le yoga pour maîtriser un mental instable et ouvrir une conscience curieuse sont un youpala de vent dans un âge de fer

Non s'exciter sur un mirrage mais glorifier un voyage

Des symptômes d'une foi qui n'a pas besoin de trois lignes, d'un titre ou d'un blason pour se manifester. Une quête qui ne subit aucune altération, aucune éviction. Qui fait de son support, la vie comme la mort.

Puisque son intention est pure elle est comme le désert... en blanc

Non tuer ni renaître mais transcender par le renoncement.

Spirale dans le nord, comme les grands autres évènements

Sont-ils bien vus, dans ce qu'ils ont d'important...?

jeudi 10 décembre 2009

Kalachakra, suite



Le Kalachakra
Tantra s'appelle plus correctement le Kalachakra Laghutantra, et serait une forme abrégée d'un texte original, le Kalachakra Mulatantra qui n'est plus existant. Quelques maîtres bouddhistes affirment que Kalachakra est la forme la plus avancée de pratique en matière de Vajrayana et c'est pourquoi il se réfère a une déité bouddhique; il est certainement l'un des systèmes les plus complexes dans le bouddhisme tantrique.

La tradition de Kalachakra tourne autour du concept du temps (kāla) et des cycles (chakra) : des cycles des planètes, aux cycles de la respiration humaine, elle enseigne la pratique du travail avec les énergies les plus subtiles du corps sur le chemin de l'illumination. La déité de Kalachakra représente un Bouddha et donc, l'omniscience.
En effet, puisque Kalachakra est le temps, et que tout est sous l'influence du temps, Kalachakra sait tout.
Considérant que Kalachakri ou Kalichakra, son époux spirituel et complément, se rend compte de tout qui est intemporel, ou hors du royaume du temps. Ils sont éternellement unis.

C'est ainsi que la roue est sans commencement ni fin.

mercredi 9 décembre 2009

Kalachakra, lecture et mythes


Le Kalachakra
Tantra a de temps en temps été une source de polémique dans l'ouest parce que le texte contient les passages qui peuvent être interprétés littéralement de manière dangereuse. C'est principalement parce qu'il contient la prophétie d'une Guerre Sainte entre les bouddhistes et les soi-disant barbares ; (Skt. mleccha). Un passage du Kalachakra (Shri Kalachakra I. 161) dit, " ; Le Chakravartin sortira à la fin de l'âge, de la ville que les dieux ont façonnée sur le bâti Kailasa. Il frappera les barbares dans la bataille avec sa propre armée de quatre-division, sur la surface entière de la terre."

Bien que le Kalachakra prédise une future guerre religieuse rappelant pour certains la djhad merdiatisée, ceci est véritablement en conflit avec les voeux des enseignements bouddhistes de Mahayana et de Theravada qui interdisent la violence, c'est un lieu commun .
Alexandre Berzin rappelait à ce sujet que le Kalachakra ne préconise pas la violence contre des personnes mais plutôt contre l'agression mentale et émotive intérieure qui a comme conséquence l'intolérance, la haine, la violence et la guerre.

En fait, symboliquement, ce texte se rapporte principalement à la bataille intérieure du spiritualiste contre des tendances démoniaques et barbares intérieures. C'est la solution à la violence, puisque selon le Kalachakra les conditions externes dépendent de l'état intérieur de la conscience des êtres. Vu de cette façon, la guerre prédite a donc lieu dans l'esprit et les émotions. Elle dépeint la transformation de la mentalité archaïque de la violence au nom de la religion et de l'idéologie dans la puissance morale sublime, la perspicacité et la sagesse spirituelle.

L'iconographie Tantrique comprenant les armes, les boucliers, et les cadavres, semble effectivement dépeindre un tableau apocalyptique, mais représente en fait la transmutation de l'agression dans le processus pour surmonter l'illusion et le faux-ego. Théme récurrent.

Kalachakra et son protecteur Vajravega de dharmapala tiennent par ex une épée et un bouclier dans leur deux mains ; c'est une expression du Buddha triomphant après l'attaque de Mara et de sa protection de tous les êtres sensibles.

Ces armes ont été ravies des mains du mal et se sont retournées - comme symboles - contre la racine ultime du mal, l'identité conceptuelle 'individu-aimant' qui provoque les cinq poisons de l'ignorance, du désir, de la haine, de la fierté, et de la jalousie. Une fois entre les mains des siddhas, des dakinis, des déités de yidam, des déités protectrices ou les dharmapalas, ces instruments sont devenus des symboles purs, des armes de transformation, et une expression des déités elles-même ; compassion courroucée qui détruit impitoyablement les illusions diverses du faux-ego gonflé.

Bien sur ces quelques lignes n'ont rien d'exhaustif sur le sujet, elle servent simplement à rappeler les clefs de lecture des mythes. Nous sommes bien loin d'une traduction de 'yantra' par 'soucoupe volante', et en cas de doutes, le principe d'honneteté intellectuelle préconise d'étudier la source et la traduction elle-même.

L'internet devrait permettre de mieux peser la responsabilité que nous avons de procéder a une lecture 'scientifique' ,- disons sérieuse ? du phénomème mythologique... l'histoire de qui nous sommes.

jeudi 19 novembre 2009

Newton plante


La prudence ;

Elle permet à la raison pratique de discerner en toute circonstance le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’action.

Le sage ne peut le rester sans se remettre en question.

Même hors de sa cabane, sur un sol épuisé, le jardinier plante, plante, mais rien de durable.
Si il ne peut ensemencer sa terre, il en trouvera une plus favorable.

Si il ne peut quitter sa terre, est-il encore jardinier ?

Plusieurs hectares d'une terre morte ... inertie d'un corps massif ; Newton jardine la ou il peut le faire.

Avec une terre bien administrée,

Le jardinier revient souvent après la jachère.

mercredi 18 novembre 2009

Liberté d'expression


Les véritables chercheurs, ufologues anonymes, passionés lambdas, sont muselés dans les agoras, et le seront toujours tant qu'ils ne maîtriseront pas leur propre support de diffusion.

L'information doit être partagée, recoupée, compilée et analysée. La contribution d'autrui est nécessaire, mais ne signifie pas pour autant de se reposer exclusivement sur les forums aux obédiences obscures

Plusieurs amateurs de ces sujets disposent de leur propre carnet sur la toîle, malheureusement perdus derrière d'autres mieux référencés, et ne disposent donc pas de la visibilité qu'ils méritent. Pourtant ces compétences sont largement abordables et surtout nécessaires. L'internet est pour quelques années encore, un media 'libre'.

Le côté obscur est-il mieux organisé ? préparé ? compétent ? Cela fait longtemps que je mets en garde contre la dépendance aux forums. Un autre combat contre 'le côté obscur' ne peut se faire que par la lumière, par la diffusion massive de l'interdit, du tabou, du nouveau, du 'censuré'. C'est la seule manière de combattre les interpretations attendues du phénomène.