mardi 18 novembre 2008

Ballade


Il n'y a pas de maladie égale à la cupidité
Il n'y a pas de plus grand ennemi que la colère
Il n'y a pas de peine plus grande que la pauvreté
Il n'y a pas de bonheur qui soit égal à la sagesse
La croyance en Dieu a décliné.
Le Dharma a disparu.
L'athéisme croît.
Il n'y a aucun respect pour le Guru-Précepteur.
On a dit adieu à la Dévotion envers Dieu, au respect de notre ancienne culture et de notre ancienne tradition
Il n'y a aucun mécénat pour la véritable éducation.
Seule l'éducation pour gagner son pain est devenue l'ordre du jour.
Voilà, hélas, quels sont les signes de la modernité !
Discours de Shri Satya Sai Baba



(Texte rédigé sous influence de la chanson ''Showbiz'' de Muse; son écoute simultanée pourrait fournir des clefs de lecture)

L'homme est malade a de multiples niveaux, sans même pour juger de cela, qu'il ne fasse qu'observer les siens: il peut le découvrir en s'observant lui-même.

Occupation du miroir, occupation de l'esprit qui s'écarte du chemin de sa suprématie auto-proclamée; en vérité, dans les méandres de son occupation quotidienne, il souffre, il endure, il subit, et son silence est illusion, car il hurle a travers la matière qui le compose. Il cherche les médicaments, mais ne les trouve pas.

Comment hurle t-il et quels sont ses cris ? ils s'appelent frustration, injustice, colère, impatience, cupidité, intérêt, exclusivité. Ces cris revêtent différentes formes, et ont la particularité de toujours blesser de manière détournée celui qui souffre, et celui qui se trouve a côté de lui. Sa deuxième arme la plus puissante, parce qu'il y croit, devient alors sa première.

Et l'amour, une faiblesse.

Ils sont puissants, ces cris de douleur dont le sens s'est perdu dans l'histoire ! En tendant l'oreille, nous pouvons même entendre ceux des générations passés, bientôt recouverts par les nôtres dont l'égoisme intrinséque nous fait oublier qu'avant, et encore avant, d'autres l'ont combattu. Et avec inconscience, cracher dans notre fierté.

Le dharma, une fiction.

Cette personnelle légende qui devrait nous inspirer et, par son lien même avec le rêve, nous procurer son ultime force dépassant par milles fois la plus intense des colères, la plus sordide de toute les haines. Avancer, nul part.

Le karma, anecdotique.

L'araignée décide de ne plus voir la toile qui lui permet de vivre. Omnubilée par sa fausse quête, et sa fausse identité, elle jete une pierre et s'étonne des vibrations que cela procure sur tout son environnement. Elle est bien seule, elle est bien triste, cette araignée que le pas de n'importe quel animal pourrait écraser. Qui voudrait l'aider, cette misérable créature qui n'a pas su trouver la force de comprendre pourquoi elle peut tisser ? Vivre, se faire chier en souriant.

L'amour, encore. Dieu ?

Cette force, certains la connaissent et le sentier qu'ils ont parcouru ne peut pas être parcouru par un autre. Ils ont fait l'effort de débroussailler le chemin de leur rêve, de le parcourir, et d'avoir trouvé milles trésors , dont l'acquisition n'est pas possible.

Ceux-la , parce-qu'ils vivent la vie dans un rêve, possèdent la force du rêve. La force de ce qui est commun a tous, et qui de tout temps se manifeste, porte un nom qui donne la force d'une re-découverte.

De toute sa haine et de toute sa colère, l'araignée s'agitera pour combattre avec la plus grande des forces, ce qu'elle considére dans sa cessité, comme son ennemi. Elle s'agitera tellement qu'elle se fera tomber elle-même de sa toile, personne ne pourra la sauver dans sa chute.

Et tombe, tombe la petite araignée.
Car le karma est incompatible avec la cessité.

Et chute, chute la mignonne aranéide.
Car tout se son dharma, elle aura oublié.

Sans dieu pour la secourir , chute la mourrante
Revit donc a jamais les erreurs qui te hantent.

Car en toi, Dieu par l'ignorance aura été remplacé,
Sans amour, enfin, pour renaître,

Car tout au long de l'histoire, nous avions décidé de chuter.
Trop tard, trop tard pour ne plus souffrir d'aucune peine,
Il est bien trop tard pour chercher la satisfaction en nous-même.

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