mardi 9 juin 2009

Le sang des Ksatryas


Reflexion sur la justification originelle du systéme de caste avant la dégradation de l'âge de Kali, et donc, sur la vision méthodique de ces enseignements...
Nous essaierons de voir en quoi un des varna - le groupe des guerriers (Ksatryas) améne une justification génétique a la spécialisation d'enseignements adaptés, comme le montre le phénoméne de gangs ou du port d'armes....
Mais tout d'abord, léger rappel;
La création matérielle subit tout entiére la fascination des trois gunas. Selon leur nature respective, les êtres revêtent différents types de corps, chacun possédant des caractéres psycho-pshysiologiques qui lui sont propres.

En terme généraux, la société se divise en quatre groupe, ou varnas, déterminés selon l'influence particulière de chacun des gunas sur ses membres; placés sur l'égide de la pure vertue, ils constituent le groupe des brahmanas; placés sous l'égide de la passion, le groupe des ksatriyas; ceux qui subissent à la fois les influences de la passion et de l'ignorance forment les vaisiyas, et ceux que voilent entiérement l'ignorance, sudras.

BG VII.12

Ye caiva sattvika bhava
rajasas tamasas ca ye
matta eveti tan viddhi
na tv aham tesu te mayi

Tout état de l"être, qu'il reléve de la vertu, de la passion, ou de l'ignorance, n'est qu'une manifestation de Mon Énergie. Ce un sens, je suis Tout, jamais cependant, je ne perds mon individualité. Comprends qu'aux Gunas, -vertu, passion, ignorance- , je ne suis pas soumis.

En ce sens il est interessant de s'interroger sur la justification véritable du systéme varna, qui avait pour but, la réalisation spirituelle des êtres à grande échelle, quelque soit leur nature propre et l'origine dont ils étaient issus avant la dégradation propre à notre ére de Kali qui remonte à -5000 ans selon ces textes.
Chaque groupe selon ses prédispositions se voyaient transmettre une forme de la connaissance, adaptée à leur sens, et à leur mental. La raison originelle de la division des vedas par Srila Vasudeva, tel qu'exprimé dans le Srimad Baghavatan, était qu'à l'approche de l'âge de Kali, avec l'ignorance grandissante parmis la masse des hommes, le savoir devait se spécialiser afin que tous puisse atteindre la Mukti, la libération hors de la matière. Il compila donc le Rig-Veda ("Savoir des strophes"), le Yajur-Véda ("Savoir des formules sacrificielles"), le Sama-Véda ("Savoir des mélodies"), l'Atharva-Véda ("Savoir d'Atharva", nom d'une famille de prêtres).
Les sudras et les vaisavas que dominent les caractéres de la passion et de l'ignorance (Gunas) pouvaient ainsi réaliser la libération dans une forme de service de dévotion au Principe Suprême, désigné par Sri Krshna qui signifie également par ce terme une puissance structurelle, au-delà d'une simple identité supérieure. Ils y accédaient à travers la récitation de mantras que véhicule la puissance du Verbe, ce qui explique l'importance de la tradition orale et disciplique (Parampara), et également la prophétie qu'en l'âge de Kali, l'écriture généralisée contribueraient à éloigner l'Homme de la connaissance véritable, en ce sens donc d'un mode d'apprentissage plus complet et adapté à chacun.

Les brahmanas, ou prêtres, avec l'arrivée de l'âge de Kali et des symptômes décrits dans le Srimad Baghavatam (rédigé en compléments et pour 'unifier' les vedas en cet âge sombre; perte de mémoire, augmentation des maladies et pression de l'influence sensorielle, matérielle, familiale), se livraient plus difficilement à des méditations et des retraits prolongés en forêt ou en montagne. Les sanyasis, les parfaits renoncants devenaient beaucoup plus rares. Toutefois, les temples ou autres endroits sacrés, ainsi que l'étude des vedantas pouvaient leur permettre l'accés à un haut degré de réalisation spirituelle. Également la récitation de mantras et le service de dévotion était fondamental dans la pratique et la nécessité de leur statut.

Les ksatryas enfin, accédaient à la connaissance en comprenant de quelle maniére ils ne devaient pas faiblir devant leur devoir, qu'il soit extérieur ou intérieur, à l'image du combat d'Arjuna dans la Baghavad Gita, véritable métaphore des synchronicités et des relations constantes entre ces deux combats.

On peut lire ainsi dans les livres de loi religieux;
ahavesu mitho 'nyonyam jighamsanto mahiksita
yuddhamanah param satya svargam yanty aparanmukhah
yajnesu pasavo brahman hanyante satatam dvijaih
samsktrah kila mantrais ca te 'pi svargam avapnuvan

'' De même qu'un brahmana peut s'élever aux planétes édeniques en offrant des animaux dans le feu sacrificiel, un roi ksatrya peut le faire en combattant un ennemi envieux. ''

Celui qui dans le varnasrama-dharma, appartient au second varna dont les membres ont pour fonction d'administrer l'état selon les vrais principes, et de protéger autrui contre toute difficultés portaient le nom de Ksatryasm de ksat: porter atteinte, et trayate: protéger. Jadis, on lui apprenait à combattre dans la forêt ou il devait combattre un tigre, et armé d'un sabre, l'affronter. Une fois tué, le tigre était incinéré de façon royale. Aujourd'hui encore, on peut voir les Ksatryas de Jaipur accomplir ces rites.

Et enfin, notons que cette division ne s'applique qu'aux hommes, car les femmes sont dans ces enseignements, soumises aux mêmes modes d'apprentissage que les vaisiyas.

Mais pourquoi attacher une telle importance à cette division, et à ces principes ?

L'augmentation de la délinquance et du phénoméne de gang est un phénoméne récent et généralisé. À la lumiére de certaines études scientifiques, il est possible de voir si c'est une réaction ''normale'' à l'ordre établi, selon une éducation reçue, ou si ces particularités sont effectivement inscrites en chacun, à la naissance.

Cela ne voudrait pas dire que le systéme des varnas doit être remis en place, car ce n'est pas le cas et cela à été écrit dans les vedas. Mais cela accréditerait d'une certaine maniére un des symptômes de l'âge de kali décrit dans le Srimad Baghavatam: l'abandon généralisé du dharma, ou le rôle propre de chacun dans l'univers et selon sa nature, et donc, la théorie des âges.


ScienceDaily (le 8 juin 2009) - Les garçons qui portent une variation particulière du gène de l'oxydase de monoamine A (MAOA), parfois appelés le " ; gène de guerrier, " ;sont les premires, non seulement à joindre des troupes, mais également pour être parmi les membres les plus violents et à utiliser des armes, selon une nouvelle étude de l'université de l'Etat de la Floride qui est la première pour confirmer un lien de MAOA spécifiquement aux troupes et aux pistolets.
Les résultats s'appliquent seulement aux mâles. Les filles avec la même variante du gène de MAOA semblent résistantes à ses effets potentiellement violents sur l'adhésion de troupe et l'utilisation d'arme.

Tandis que des troupes typiquement ont été considérées comme un phénomène sociologique, notre recherche prouve que des variantes d'un gène spécifique de MAOA, connues sous le nom de ' géne du guerrier'' dit un chercheur lauréat qui a co-edité plus de 50 documents édités sur les soutiens biosociaux du comportement criminel. Il précise:

''La recherche précédente a lié des variantes d'activité réduite de MAOA à un éventail de comportement d'antisocial, même violent, mais notre étude confirme que ces variantes peuvent prévoir l'adhésion de troupe, " ; il a dit. " ;

D'ailleurs, nous avons constaté que les variantes de ce gène pourraient distinguer les membres de troupe qui étaient prêts à se comporter violemment et à utiliser des armes des membres de gangs'
Le gène de MAOA affecte des niveaux des neurotransmetteurs telles que la dopamine et la sérotonine qui sont liés à l'humeur et au comportement, et ces variantes qui sont liées à la violence sont héréditaires. Quelques études précédentes ont trouvé le " ; gene" de guerrier pour être plus répandu dans les cultures qui sont caractérisées par la guerre et l'agression. "

Ce qui intéressant au sujet du gène de MAOA est son endroit sur le X-chromosome, " ; Le castor a indiqué. " ; En conséquence, les mâles, qui ont un X-chromosome et un Y-chromosome, possèdent seulement une copie de ce gène, alors que les femelles, qui ont deux X-chromosomes, portent deux. Ainsi, si un mâle a un allèle (variante) pour le gène de MAOA qui est lié à la violence, il n'y a pas une autre copie pour le contrecarrer. Les femelles, en revanche, ont deux copies, ainsi même si ils ont un allèle de risque, ils ont des autres qui pourrait le compenser. C'est pourquoi la plupart de recherche de MAOA s'est concentrée sur des mâles, et probablement pourquoi l'effet de MAOA a, pour la plupart, seulement détecté chez les males." ; La nouvelle étude a examiné des données d'ADN et l'information de style de vie tirées de plus de 2.500 répondants à l'étude longitudinale nationale de la santé adolescente. Le castor et les collègues des universités d'état de la Floride, d'état de l'Iowa et de Saint Louis ont détaillé leurs résultats dans un papier du journal de psychiatrie complète .

Il y a donc des segments de population répondant à d'autres stimuli, stress, enseignements et éducation: ceux qui portent le géne MAOA, et qui, si éduqués patriotes, se tourneront vers l'armée et les troupes, si de famille modeste et dans la rue, vers les gangs et les membres organisés.


Voilà qui est suffisant pour au moins s'interroger sur notre systéme actuel d'éducation, et sur la validité de ceux d'autrefois, notament sur ce qui semble si injuste à certains; le statut des femmes dans ces philosophies. N'est-il pas à l'inverse injuste, au regard de ces découvertes, de ne pas considérer la différence naturelle propre à chacun ?

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