vendredi 4 avril 2008

Science Fictive (1/3)


Aujourd'hui, il peut être permis de s'arrêter le long du cours de l'Histoire, parce-que pour la première fois – connue - depuis que l'Homme existe, il met en danger l'ensemble du système qui lui permet de vivre. Ce bilan alarmant peut devenir une révélation salvatrice si des mesures lucides et conséquentes sont prises, et un des plus grand débat de notre époque concerne, de fait, l'écologie et la préservation de notre éco-systéme menacé par les activités humaines.



Si nous devions regarder un aspect représentatif de comment nous fonctionnons - ou avons décidé de fonctionner- , dans notre environnement, ce serait la science, comme résultat de l’enchaînement logique des idées et des actions de notre Histoire, aboutissant a la mise en relief de structures fonctionnelles composant les systèmes biologiques et physiques. Ce serait la science, comme matrice globale des analyses et des actions humaines construites au fil du temps, des réactions, des succès et des victoires relatives.
La science serait la façon dont nous organisons, conceptualisons, interagissons et nommons les choses


Ce serait la science comme condition des certitudes permettant l’élévation de l’Homme nomade au statut d’Homme civilisé . Mais jusqu'à quel point un affranchissement des croyances par la science peut-il être admis ?
Nous avons laissé a nos enfants deux choix : changer drastiquement de mode vie, ou bien disparaître avec notre société, qui n'est désormais plus capable de subir une réorientation économique et politique dans des délais suffisants pour autoriser la planète qui nous porte a récupérer de sa fatale maternité.
Car en 30 années, 30% des réserves naturelles ont été détruites pour le bien d'un 'demain' qui s'efface peu a peu devant nos pas. Les piliers de ce qui composait notre monde s’effritent devant nos yeux; nos valeurs, nos élites, nos habitudes et nos attitudes. Passons-nous a ce point vite, sur le temps, pour ne pas essayer de comprendre pourquoi ?
Nous avons voulu devenir orphelins en avançant sur un chemin jalonné par la consommation aveugle ; voilà qui est réussi. Le plus grand nombre a accepté la loi capitaliste dont une minorité profite. Les bénéfices d'une science acceptée et adulée se transforment en conséquences aux allures d'avertissement; et alors que nous nous demandons quel qualificatif utiliseront les générations futures pour nous décrire, les prémisses de nos échecs se gravent dans la terre, a la place de nos excuses.


Genèse scientifique

Peut-être semblerait-il plus facile pour certains de reconnaître cette énorme incertitude, a la lumière de témoignages atypiques. Oui, parfois, nous doutons, devant certains bilans alarmants, lorsqu’ils passent a la TV; Fugaces pensées, bien vite annihilée par notre relatif confort…. Mais tout de même, nous sommes l’aboutissement d’une ribambelle de 100 milliards d’humains environ.
Sommes-nous vraiment plus crédible que tout ceux qui sont passés avant ?
Et si, au lieu de regarder la vie des autres pour mieux contempler les nôtres, nous regardions notre passé ? que se passerait-il a la lumière de la réalité, qui a peine, commence a être entrevue par des paléontologues, des archéologues, des chercheurs de tout horizon ? Des témoignages subsistent, des histoires et des mystères viennent de plus en plus frapper aux portes de notre science en disant : ‘’ toc toc, nous représentons des aspects non-nommés de votre connaissance, nous sommes la partie non-considérée de votre regard sur le monde, les parias des compléments a vos lois imparfaites !’’
En une cinquantaine de siècles, cela n’a jamais été fait. Pourtant, les rares qui se sont approchés du mystère de notre Histoire se sont fait ridiculisés, ou bien mis a l’écart, comme si notre méthodologie – celle qui nous mène au désastre – était garante d’une vérité marginale. Le combat de certains fût la vulgarisation d’un regard double sur les systèmes physiques et biologiques, en dissociant le véhicule, matériel, de la raison, ou cause, spirituelle. Discours décrédibilisé ou oublié de nos jours

Des institutions diverses se sont succédées au cours de l’Histoire; nous connaissons les premiers calculs mathématiques du paléolithique, et les premiers rites funéraires. Nous savons en quoi le cycle de l’agriculture et de l’élevage contribueront plus tard a l’élaboration d’une pensée scientifique. Nous avons compris en quoi l’émergence de brillantes civilisations, mésopotamienne, égyptienne, grecque, indienne et chinoise ont repris les premiers pictogrammes afin d’établir et de structurer de manière figée des concepts, que l’outil mathématique et numérique permet de manipuler.

Notons que, de cette ‘’préhistoire des sciences’’ , nous avons presque tout oublié. Il est devenu impossible aujourd’hui d’associer magie, sciences, et cosmogénèse. Or, c’est de cette vision unifiée qu’il faudra se souvenir lorsque , éclairés par la simplicité antique, nous comprendrons en quoi la science est devenu une simple branche d’une discipline globale.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

un peu frustrée qu'il n'y ai pas de nouvel article depuis une sensation d'étérnité,je me suis octroyé le droit de diffuser une de vos phrase qui m'a singulièrement touché:"les premisses de nos echecs se gravent dans la terre à la place de nos excuses"et je cherche un moyen de faire un lien vers votre blog (que tout le monde devrait connaitre!!)dans myspace(moyen de diffusion comme un autre)

Karmaworld a dit…

Merci pour vos encouragements, qui pourraient même s'étendre a des idées nouvelles ou des suggestions de reflexions ;)