dimanche 8 février 2009

Rose

Elle était la,
Elle était belle, la fleur.
Dans son costume de pétales, l'envie d'aimer, l'envier d'hûmer,
Dans cette finale qui consume, cette odoriférante beauté,
Cette indiscible bonté,

Dont elle n'a pas même conscience.

La contempler grandir et, dans un geste tendre
Par peur, du poids de la tristesse qui perdure,
Éviter les épines se dressant par nature,
Et des maux qui reviennent, ne plus rien vouloir entendre.

Faire de ses épines un mur et, puis un foyer.
Lier le ciment de la distance, pour ne plus se noyer.

Rose la fleur, elle était la,
Elle était belle, je l'ai cueilli.
Trop arrosée, trop consentie ?
Trop, peut-être, a ne voir que cette envie ?

Trop, peut-être, a ne voir que cette vie
Méritant la secheresse de l'honneteté
Le pire, ou le meilleur, que j'avais a donner.
Vouloir, et voir a chaque jour, combien sa nature s'embellit.

Rouge les larmes, de ce désir disparu,
Rouge les larmes, de n'avoir pas su
Voir que la rose sans amour dépêrit,
Mais que surtout, ce simple amour ne suffit.

La constance du sentiment est un fait trop facile,
Par peur de ne pas être ce qu'elle a déja acquit
Ses pétales tombent-ils sous un tempérament trop dur
Ou sous le vent d'envies trop dociles ?

Elle était la, elle était belle,
La fleur.
Ou est-elle maintenant ?
A t-elle été, avant ?

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